ANCIENS VELOS LYONNAIS
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  • LES PIONNIERS : THIMONNIER - RADISSON
  • XIXème siècle: CADOT, GERVAT, TILLARD & MEUNIER, NICOLET, BOEUF, ROCHET, FAGEOT, MARTIN, Pour clore la page ...
  • BICYCLETTE, le mot pas la chose, et inversement.
  • 1903...et quelques curiosités : LUMIERE - BITU - CONFORTAS - DUTRIEUX - TAM (Tamisier) - TRAVAILLEUR - ELAN - CAMUS
  • AD-HOC (pompes)
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  • Claudius MASSON & Mme, C.M.P.
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  • Freins divers : ROBLOT - Le BLOQUEUR - ED - C.L.E.M. - GLORIA - PYL - MANHES - ROTA - CASIN - LOYAL
  • FOLLIS - Joseph FOLLIS - Marcel FOLLIS
  • GAUTHIER Henri - Selles HG - HAMAC - L'INEXTENSIBLE - LA VICTORIEUSE - LA GLORIEUSE - MEILLEURE - LIONRONE - WHITE-STAR
  • ISO (vélo horizontal et pédales) Augustin ISAAC, "inventeur" atypique.
  • JEAY (freins)
  • LAFFONT (pédales)
  • LONGONI
  • Marques déposées avant 1910
  • Marques déposées a partir de 1910
  • Marques diverse : C.F.I.C. - C.L.C. - MARGUIL
  • MARTIN Georges - MAILLARD
  • MIOSOTIS (Mario MIOSOTTI)
  • Pneus A. SOLY - CONDOR - MONOCABLE - TOURISTE
  • REYHAND (André REISS)
  • SABLIERE Charles
  • SUPERIOR, Ets Thimonnier & Cie
  • TVT (cadres) - DISCJET (roues)
  • Vélo lyonnais très étonnant
  • Vélodromes Rhodaniens
Chacun d’entre nous tous ne saura jamais que ce qu’il sait et, à l’autre bout du monde, ou sur le même palier, il peut toujours y avoir quelqu’un (à qui, peut-être, on ne dit même pas bonjour) qui, dans notre thème préféré, sait quelque chose que l’on ne connaît pas, que l’on ne saura peut-être jamais... si on ne veut pas l’entendre.                                                                                                                                                                                                                                                                                                             Bernard Gougaud
                                                                                                                                veloslyonnais@gmail.com 


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Tous les brevets, amicalement transmis par Didier Mahistre, proviennent de l'INPI.




J. FOLLIS - FOLLIS - Marcel FOLLIS - FOLLIS Lyon

J.FOLLIS
44 rue du Dauphiné et 10 à 16 rue Danton, LYON.

L’histoire de cette marque n’est peut-être pas exactement celle qu’on peut lire ça et là. Deux témoins oculaires, un fils d'un des deux patrons de l'entreprise citée ci-dessous l'affirmait encore il y a quelques années, et un ancien coureur qui a effectué une grande partie de sa carrière chez FOLLIS témoigne encore actuellement que :   
"dans la première moitié des années 1930, Joseph (Giuseppe) Follis était employé, responsable de production, aux établissements MOREL & VANA qui fabriquaient des vélos à la marque FORTIS. Après la fermeture de cette entreprise, Joseph Follis s’est installé à son compte, rue du Dauphiné où il brasait des cadres dans une cabane en planches au fond d’un jardin". La proximité des rues de la Rize (FORTIS) et Danton (FOLLIS) qui se rejoignent, ainsi que la ressemblance des noms des marques ont peut-être semé la confusion ?

Des vérifications administratives restent à faire.
                                       
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Ci-dessous le plus ancien document que nous connaissons actuellement, sur lequel figure le nom Follis dans le domaine du cycle.

Il s'agit d'un fils de Joseph : François-Marcel, né le 16 octobre 1911 à Alpignano (région de Turin) en Italie, naturalisé Français le 11 mars 1940. Il n'utilise que son premier prénom : François.
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Les brevets suivants sont demandés pour le compte de la Société Française d'Exploitation du Système Univel et de Mécanique Générale. Le prénom complet est utlisé.
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Les plus anciennes plaques que nous connaissons ont les zones colorées opaques, avec un bleu clair. Celle de droite correspond
probablement à l'installation rue Danton. 
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A ce jour, il ne nous a pas été permis de voir un vélo J.FOLLIS dont la configuration permettrait de le dater à coup sûr d'avant 1938. La plus ancienne bicyclette que nous connaissons (ci-dessous) est équipée d’un dérailleur CYCLO du modèle dont la production commence courant 1938. Elle est munie d’une bague porte-plaque d’impôt devenue inutile en 1942 et d'une plaque de marque J. FOLLIS, sans adresse, (donc probablement rue Danton), à contours dorés. En quelle année Joseph Follis s'est-il installé rue Danton ? A-t-il livré la machine complète ou le le cadre nu ? Sur le tube diagonal figure la marque d’un vendeur de La Croix-Rousse. Outre les poignées de guidon, le carter de chaîne manque. Sous la boîte de pédalier il y a le n° 170. Avec une production supposée, d'un cadre par semaine cela ne représenterait que trois ans et demi de travail.
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Pendant la 2ème Guerre Mondiale, François Follis pris la direction de la Société et la développa vers une industrialisation de plus en plus grande qui l'amena assez rapidement à être la plus grosse production lyonnaise de cycles. La gamme couvrait tous les besoins depuis des bicyclettes très bon marché jusqu'à des machines de très haute qualité.

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A droite, une publicité  consécutive aux résultats de courses disputées en 1943 (extrait d'un dossier de La Vélocithèque consacré à André Mossière). A noter que parmi les coureurs cités, Georges Martin et Charles Sablière auront peu après leurs propres marques de cycles (voir les pages correspondantes).

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Les marques peintes font supposer un manque de décalcomanie dû aux difficultés d'approvisionnement pendant la guerre ou encore un peu après. 
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Nous pensons que cette bicyclette est des années 1944 à 1947 incluses. 
Les poignées de guidon, la selle, l'antivol et les pneus sont récents car cette bicyclette est toujours en "service".
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Le catadioptre est de la taille obligatoire à partir de 1955. A l'origine, il devait y avoir un disque blanc si la machine fut vendue pendant la guerre, ou un plus petit catadioptre.
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​Belle décoration du garde-boue arrière.


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Interdit, oui, mais seulement aux vélos d'homme ?
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Dans les années 40 FOLLIS avait
une solide équipe de coureurs
qui gagnèrent de nombreuses 
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courses.



A droite  en 1946 :
Georges Martin.


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Pierre Baratin qui remporta la Polymultiplié de Chanteloup-les-Vignes en 1946, encadré de Monsieur Huret à gauche et de François Follis à doite.

Georges Martin termina 4 ème.
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La journée fut triomphale car Billet remporta également la catégorie "Randonneurs" avec cette bicyclette FOLLIS équipée de freins CHARREL :
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Avec
Girolat 2 éme, FOLLIS devança tout le "gratin" des artisans de l'époque.

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Les brevets qui suivent ne sont plus demandés au nom d'une société.
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Le Cyclotouriste 

de janvier 1948.
















A noter la mise 
en garde de la concurrence du frères Marcel.












Et janvier 1949.
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Dans le principe ce brevet correspond aux freins BEBOREX,
ainsi que les leviers ci-dessous.
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De 1945 (ou 46) jusqu'à 1952, les machines les plus hautes en gamme étaient assemblées grâce à des raccords très réduits avec des pointes de renfort rapportées en haut et en bas de la douille de direction et sur les fourreaux.
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         Vélo de course
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     Randonneuse en 650
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        Vélo de ville en 650
     Raccords, pointes et têtes de fourche (sauf à plaquettes) étaient toujours chromés.

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Randonneuse J. FOLLIS de 1949 en tubes VITUS, dans le gris métallisé très légèrement bleuté "maison", avec les raccords de direction et la fourche chromés. Le dérailleur de pédalier Huret était une nouveauté.  Dérailleur arrière CYCLO, moyeux MAXI-CAR, selle à monture dural et tige de selle dural non identifiées. A l'origine elle avait un catadioptre rond plus petit et un couple ROSA en dural (conservé par l'actuel propriétaire) remplacé par un T.A., dans les années 50, pour cause d'usure.
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L'ensemble du freinage est marqué SECURITE, sauf le basculeur arrière gauche remplacé par un M.A.F.A.C.
Les jantes et les garde-boues MAVIC, ainsi que la potence CENTRIX sont des productions lyonnaises.

Cette bicyclette à beaucoup voyagé et longtemps (selle retendue et réduite en largeur par des cordons de cuir),
y compris à l'étranger. Derrière et en haut du tube de selle une petite plaque des Douanes Française est encore en place.
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Le premier propriétaire de cette randonneuse était le fils de celui de la CHARREL dont on peut voir de nombreux détails par ailleurs.
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Les documents ci-dessous permettent de dater les modifications de marquage des vélos.
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                                                    Le Cycle du 5 novembre 1949.
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            Le Cycle du 25 mars 1950.                           Le Cycle du 22 avril 1950.
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Les zones colorées sont désormais translucides et le bleu est plus ou moins foncé. Au début de cette période il y a eu des contours dorés.
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FOLLIS
14 rue Danton, LYON, usine à CRAPONNE.

Un atelier de production avait été construit à Craponne et dès le début de 1950, on ne pouvait plus acheter directement chez FOLLIS. Il fallait passer par les nombreux agents exclusifs dont la marque avait développé un réseau important. Au milieu des années  50 l'effectif de la société atteignit les 200 employés et la production des bicyclettes 6500/an, à quoi il faut ajouter celle des cyclomoteurs et motocyclettes.

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Brevets toujours aux noms des deux frères.
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Annuaire 1950 (janvier) du Comité du Lyonnais de Cyclisme.
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Ci dessus: dernière de couverture du programme du Grand Prix Motos de Lyon couru le 18 juin 1950.
Ci-contre: l’Echo d’Amplepuis 1951. (Pour l’anecdote, c’est cet agent qui avait vendu la seule moto FOLLIS de 350 cm3 construite. Plus tard, c’est aussi dans cette  commune qu’elle fut "ferraillée").











Le Cyclotouriste 

de novembre 1951.


L'ancienne raison sociale figure encore car c'est un cliché de conception ancienne qui est toujours utilisé par la revue.
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FOLLIS avait aussi beaucoup vendu de cadres nus à des constructeurs qui n'hésitaient pas à les rebaptiser à leurs propres marques, comme, à droite, ce tandem WOLHAUSER construit sur un cadre, sans raccord et à pointes, fabriqué par FOLLIS.





Afin de lutter contre cette dérive, 
une nouvelle plaque fut créée, 
dont l'efficacité ne fut pas suffisante, 
aussi en 1952 ou 53, de très beaux raccords de direction furent créés. 
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Ces nouveaux raccords furent-ils utilisés pour toute la gamme ou seulement sur les cadres de plus haute qualité ?
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Le Cyclotouriste 
de mars 1953.
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Dans les années  50, les coureurs FOLLIS reçurent un maillot vert avec ceinture gris clair et la marque en rouge.
N
ous ignorons si cela était l'inversion du maillot  précédent.
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A main droite un passe-vitesses SOUHART commande le dérailleur arrière SIMPLEX avec pour l'avant un ensemble CAMPAGNOLO Gran Sport comme les moyeux des roues à blocages rapides. Les freins sont des MAFAC.
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Ci-dessus: André Mossière
124 victoires dont 65 en cyclo-cross où il fut 6 fois Champion du Lyonnais.
(5 victoires sur route, 47 en cyclo-cross et 4 titres sous le maillot FOLLIS).







Ci-contre: René Remangeon (à droite) vainqueur du prix d'Amplepuis 1954 
devant son coéquipier Marcel Fernandez.
Les plus importantes victoires furent celles de Jean Forestier.
Tous les documents ci-dessous sont extraits de BUT et CLUB-Le MIROIR des SPORTS 
                                                                            et de MIROIR-SPRINT.

Tour de Romandie 1954: 1ère étape et classement général final.
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Les vélos FOLLIS de contrat, comme celui de Jean Forestier au Tour de France 1954, étaient gris métallisé (très légèrement) bleuté, avec la fourche et les raccords de direction chromés.
On voit très bien les dérailleurs SIMPLEX, les manivelles en acier, à clavettes avec 
l'adaptateur et les plateaux TA, les freins BEBOREX et les moyeux CAMPAGNOLO
à blocages rapides.
 
D'autres vélos 
étaient un peu plus modernes avec des manivelles dural
à emmanchement carré et porte-bidon en fil d'acier, mais leurs émaillages plus colorés étaient moins élégants.


A droite,
GP de Cannes 1955.


En dessous,
Paris-Roubaix 1955.
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En début de course il fait beau mais frais. Jean Forestier porte une casquette de l'équipe de France et des manches longues. Pour se protéger de la poussière dans "l'enfer du nord" il a prévu des lunettes étanches.
Côte de Doullens, apparue depuis plusieurs dizaines de kilomêtres,
la pluie ne cessera pas.
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L'ultime démarrage.........Pour tenir le "haut du pavé", il faut rester sur le pavé du haut.
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Fausto Coppi, 2ème.
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La vidéo de la course : https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=DBr__7BwAWE
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De nouveau François n'utilise que son premier prénom.
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Paris-Roubaix 1956.
Le puissant Normand Christian Fanuel fut très actif dans l'échappée matinale.....
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.....Jean Forestier termina 3ème, battu au sprint par Louison Bobet et Fred Debruyne et devant Rick Van Steenbergen.

Tour des Flandres 1956: Forestier franchit victorieusement la ligne.  
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3 victoires d'étapes dans les Tours de France 1954, 55 et 56 où il fut un "pilier"
de l'équipe de France.
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                                                                                        En novembre 1956  au Vel' d'Hiv, sous  le  maillot de l'équipe de France, le cuissard n'est plus FOLLIS mais le vélo l'est encore.
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Roger Gaignard, Jean Forestier, Louison Bobet, André Darrigade et Jacques Bellenger.

A partir de 1956 (ci-dessous le FOLLIS de Roger Chaussabel "lanterne rouge" au Tour de France) la douille de direction devint bleue avec un manchon assorti au tube de 
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selle et des décors tricolores, toujours sur le même gris métallisé, avec
la fourche et
les raccords de direction chromés, les freins BEBOREX et les dérailleurs  SIMPLEX
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A droite : Sport & Vie 
n°10 de mars 1957. Roger Rivière, encore amateur, gagna le Tour d'Europe 1956, avec deux victoires d'étapes et le classement du meilleur grimpeur. Le vélo est anonyme, mais le manchon au tube de selle bordé d'anneaux tricolores fait penser à FOLLIS.
En dessous : dans l'hiver précédent
Roger Rivière avait posé pour le n° 11 d'avril 1957.
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Les couleurs du cadre ne laissent pas planer beaucoup d'incertitude... Certes, une pompe Ad-Hoc (voir page éponyme) a pris la place du porte-bidon et le dérailleur de plateaux a disparu (probablement inutiles l'hiver) mais c'est bien la même machine ... avec la plaque FOLLIS.
La douille de direction n'est pas assortie au manchon et les raccords ne semblent pas chromés. C'est la même décoration que le vélo de piste de Jean Forestier au Vel' d'Hiv.
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Un vélo de course qui présente toutes les caractéristique structurelles, de montage et les couleurs des machines fournies aux coureurs, pro ou amateurs qui courraient pour FOLLIS-SIMPLEX à partir de cette époque. Le dérailleur avant apparaît en fin 1956. FOLLIS étant lié à SIMPLEX, on peut supposer qu'ils en disposèrent immédiatement.
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Le grand cadre, le cintre, la tige de selle et surtout les manivelles STRONGLIGHT en acier et emmanchements carrés font que cette bicyclette est assez lourde, probablement destinée à un coureur puissant. Plus tard elle fut "déguisée" en WOLHAUSER.
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Les trous pour les rivets correspondent à la plaque FOLLIS d'origine.
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Freins BEBOREX et 2 manettes SIMPLEX à réglage de tension des câbles sur plots brasés.
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Cuir de selle gravé FOLLIS .
Haut des haubans en pointes.
Dérailleur  JUY 543 et blocages rapides SIMPLEX, dont celui d'arrière incomplet.
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Sur les machines commercialisés la fourche chromée était en option. Evidemment , en plus de la présentation "équipe", elles disposaient d'une gamme étendue de coloris aux choix des clients.

Des freins BEBOREX furent marqués FOLLIS et d’autres aussi à tirage central, pour les vélos de ville, fabriqués probablement par PELLETIER, 29 rue des Farges. Afin d'avoir plusieurs points de vente dans les grandes agglomérations, une sous-marque fut créée : IDOL. Y-a-t-il eu des vélos à cette marque ?



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Dans les années 50 nous avions  vu l'attraction foraine ci-dessous mais n'avions pas le souvenir de cette publicité :
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La production des machines motorisées prit fin en 1959, l'usine de Craponne fut vendue. Pour survivre, rue Danton, FOLLIS fabriqua ensuite des bicyclettes de plus en plus basses en gamme ... la suite en bas de la page.
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FOLLIS Marcel
 
163 Grande-Rue, OULLINS.



Fils de Joseph Follis, 

né le 29 avril à Alpignano 
(région de Turin) en Italie, naturalisé Français le 24 mars 1939. 











Il créa sa propre affaire en prenant 
la suite des Cycles FIOL  dont la fabrication de porte-bagages 
fut une grande spécialité ......
















                       Le Cyclotouriste mars 1949.
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A la fin des années 60, FOLLIS Frères, 17 avenue Gladel à CRAPONNE construisit deux très belles voitures de course et proposait des pièces détachées spéciales pour autos de course et prototypes. 

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FOLLIS
LYON
10 rue Danton, LYON.
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En 1973, Myriam Follis (fille de François-Marcel) et son époux Jean-Claude Chollet reprirent l'activité sous forme d'artisanat de haut niveau.

Les premières plaques étaient rivetées, ensuite elles furent autocollantes. Certaines machines ont reçu des plaques brasées et chromées qui étaient des anciens raccords du haut découpés.
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Dès le début de cette nouvelle structure un catalogue pour l'export fut édité :
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